THE END | THE BEGINNING

Une nouvelle aventure

Après des débuts dans notre salon en 2008 puis 12 ans rue Claude Bernard à Rennes où 18 collaborateurs nous ont petit à petit rejoints, Wunder architectes déménagera bientôt.

En vue d’y installer nos futurs bureaux, nous avons fait l’acquisition du bâtiment 50bis boulevard de Chézy, accueillant autrefois l’enseigne de décoration et de papier-peint COPROMA, devant laquelle nous passions quotidiennement lors de nos études à l’ENSAB. Nous avons exploré plusieurs hypothèses de rénovation du bâtiment mais face au développement de l’équipe et aux contraintes liées au site, l’agence a finalement dû faire le choix du neuf. 

Le street art pour marquer la transition

Un sujet nous sensibilise depuis nos études : l’évolution de la ville, sa perpétuelle réinvention sur elle-même et le rôle que l’art peut jouer dans la transformation du paysage urbain. Ce sujet avait d’ailleurs fait l’objet de notre mémoire de diplôme d’architectes en 2007. En tant que propriétaires mais surtout en tant qu’architectes, nous ne sommes jamais insensibles à la démolition d’un immeuble. Il nous semblait important de marquer un temps d’observation sur ce bâtiment avant qu’il ne disparaisse. Nous passons chaque jour devant de nombreuses façades, nous les voyons, mais nous ne les regardons jamais vraiment. Une intervention artistique permet de poser son regard, d’observer, de prendre conscience des transformations et ainsi de créer un souvenir.

Nous rendons hommage à l’histoire du bâtiment une dernière fois avant sa démolition, avant de laisser place à un autre projet, à une nouvelle époque. Nous collaborons régulièrement avec des artistes sur nos réalisations. Nous avons souhaité proposer cet espace d’expression à Erik Elgé, street artist, land artist, dessinateur, peintre, photographe et plasticien rennais avec qui nous avons déjà collaboré sur le lieu de vie AVEC à Rennes. L’art populaire est son domaine de prédilection : « j’aime le fait qu’il n’y a pas besoin d’avoir de formation pour comprendre cet art, qu’il soit accessible à tout le monde parce qu’il touche et en appelle aux émotions ».